Poings de la justice et de la concorde

Yìhéquán, Boxers
Image illustrative de l’article Poings de la justice et de la concorde
Soldats boxers

Création années 1890
Dissolution 1901
Pays Empire de Chine
Allégeance Yìhéquán
Devise Renverser les Qing, détruisez les étrangers ! (1898-1900)
Soutenir les Qing, détruisez les étrangers ! (1900-1901)
Guerres Révolte des Boxers
Boxers représentés par Johannes Koekkoek, vers 1900.

Les Poings de la justice et de la concorde (chinois : 義和拳 ; pinyin : Yìhéquán ; Wade : I ho ch'uan ; parfois retranscrit I-ho-kiuên), également traduit par Poings d'harmonie et de justice ou Lutteurs pour la justice et la concorde[1] ou la Milice de la justice et de la concorde (chinois : 義和團 ; pinyin : Yìhétuán ; Wade : Yi ho tuan) étaient une société secrète chinoise, connue pour avoir déclenché l'épisode dit de la révolte des Boxers en 1899-1901. Devenue un mouvement de masse comptant entre cinquante et cent mille membres, la société mena des actions xénophobes, d'abord hostiles à la dynastie mandchoue des Qing, puis anti-occidentales, anti-japonaises et anti-chrétiennes. Le mouvement fut progressivement utilisé et canalisé par l'Empire de Chine pour lutter contre l'influence des puissances étrangères. La société secrète est surtout connue en Occident sous le nom de Boxers (en français, Boxeurs), car les membres de ses milices pratiquaient le kung fu, dit « boxe chinoise[2],[3] ».

  1. Les Boxeurs - La Gazette de Changhai, 27 juin 2008
  2. Origine du nom de « Boxer »
  3. Colin Mackerras, China in Transformation 1900-1949, Longman

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